dimanche 25 janvier 2009

2005

Mercredi 15 juin 2005
Ecrit par une autre, comme pour moi :
« Ce n’est pas parce que c’est difficile que l’on n’ose pas,
C’est parce que l’on n’ose pas que c’est difficile »




Dimanche 19 juin 2005
Il est des gens que l’on rencontre qui sont des déclencheurs, des révélateurs dans votre vie.
Ces rencontres, amicales, amoureuses ou intellectuelles nous enrichissent et nous nourrissent. Mais qu’est-ce qui nous conduit à toutes ces situations de bonheur, de crise ?
Pourquoi ? Comment ? Tant de questions qui restent sans réponses. On passe à autre chose, un jour et puis, tout recommence. Une spirale. Infernale ?
Pourquoi les gens se complaisent-ils dans leur déprime, dans leur malheur ? Ils sont malheureux seulement par leur faute. Ça vaut pour moi aussi. Je réagis comme tout le monde mais vite, même si la tristesse reste sous-jacente, je me reprends et j’aimerais tant aider les autres à refaire surface. Ils ne veulent pas. Pourquoi rester au fond ? Pourquoi est-on si sensible ? Pourquoi si pessimistes ?
Aider les autres à se sentir mieux, c’est mon dada, plus sérieusement, je n’aime pas voir ceux que j’aime souffrir. Mais même dans ce rôle là, je me sens rejetée.
Rejetée en tant qu’amie, … je me reconstruis sur de nouvelles bases.







Vendredi 15 juillet 2005
Tu ne me connais pas, personne ne me connaît.
On ne voit et ne connaît que des facettes de moi. C’est pareil pour tout le monde, personne ne sait ce qu’il se passe dans ma tête.







Dimanche 2 octobre 2005
Mes amis, mes amis… J’ai tant besoin d’eux. Petit malaise ce soir … Je crois que si l’on remonte plus tôt dans l’année en cours, je n’ai jamais autant exprimé ma joie qu'il ait une copine que ce que j’ai pu faire. Elle ne se rend pas compte qu’ils sont juste « mes 3 frères » et qu’il n’y a aucune jalousie à avoir. J’ai l’impression, dans le creux de la vague d’être redevenue Vanessa, la petite fille qui a tant besoin d’eux.
…sans eux je suis presque perdue et ils sont ma deuxième famille. Je les aime trop. Ce malentendu me fait du mal. Cette non-confiance, ce doute alors que je leur souhaite d’être heureux. Je suis de toute façon trop possessive mais il suffisait de me dire quelque chose plutôt que d’en arriver là. Ce n’est pas grave, je ne les embêterais plus s’ils ne le souhaitent pas. Je saurais au moins respecter ça.
La vie est dure quand même. Disons plutôt que beaucoup (trop) de choses, de sentiments m’atteignent. Je m’attache beaucoup et suis souvent déçue je crois. Voilà pourquoi toute cette retranscription depuis ces mois. Ce n’est pas grave je suis comme ça et je pense que « les gens » se rendent bien compte que ça n’est pas mal. Je ne souhaite de mal à personne, ne veut de mal à personne et les aime tous, en dépit de beaucoup de mots ou d’actes.







Lundi 21 novembre 2005
03 :09, je rentre, j’écris. Je suis mal. Je ne supporte plus d’entendre parler de violences. Ça me rend malade.







Mercredi 7 décembre 2005
Je ne m’étais pas rendue compte de l’importance de mon passé dans ma vie présente alors que pour moi il est loin derrière. Vraiment. Mais il ressurgit toujours quand je vois mes amis. Normal quelque part. ça fait partie de moi maintenant mais ne me fait rien. Il faut en parler, que ça n’arrive pas aux autres mais voilà, ça ne représente plus rien pour moi, j’en ai assez souffert avant pour me toucher maintenant.







Lundi 12 décembre 2005
Quelles sont les priorités dans une vie ? L’amitié ? Le travail ? L’amour ? Nos passions ? La famille ? Tout change, se détériore, recommence. Un cercle vicieux. Tout recommence un jour, tout est une histoire. Chacun y donne le sens qu’il souhaite mais tout est fonction des autres aussi. Et de ses sentiments. Personne n’a les mêmes envies, les mêmes valeurs. C’est bien dommage. Je ne souhaiterais pas que tout le monde pense comme moi, c’est juste un constat, personne n’est identique. Ne soyez pas impulsifs comme moi, vous pourriez prendre de mauvaises directions lol. Je marche à l’instinct, je pense et je crois que ce n’est pas forcément la meilleure des solutions. Trop dépendante des autres ? Peut-être. Mais que sommes nous sans les autres ? Même les plus solitaires d’entre nous sont dépendants des autres. Toujours. Leurs avis, leurs sentiments. On ne vit pas seul, dans une bulle. On ne peut pas se couper du monde. Même si c’est si bon des fois.







Conclusion: 2009 est bien loin de 2005 !

1 commentaire:

Cat a dit…

Eh bien pour moi ces pensées (quasi à l'identique) ne sont pas si loin ...

Arrive un jour où l'on finit par ne plus tolérer ce que l'on acceptait jusque là ...

Bizzzzzzz